img height="1" width="1" style="display:none" src="https://www.facebook.com/tr?id=3157933641092428&ev=PageView&noscript=1" /

Tenez vous au jus !

Reste au courant des nouveautés

    Les déchets d’agrumes en France

    clémentines séchées

    Les déchets d’agrumes en France

    LES QUANTITÉS DE DÉCHETS

    L’orange est le troisième fruit le plus apprécié par les Français, nous consommons pas moins de 25 kg d’agrumes par an et par personne. Pendant un travail d’étudiante, dans un bar à jus et salades, Victoria Lièvre se rend compte de la quantité de ces déchets. À l’échelle d’un restaurant, ceux-ci étaient énormes, et rapportés à la consommation de l’hexagone, cela paraissait pharamineux !

    La culture des oranges en France atteint les 43 390 tonnes par an et 9 millions de tonnes en Europe. La production s’étend essentiellement en Corse, en Espagne, en Italie, mais aussi sur la Côte d’Azur. D’où notre belle fête du citron de Menton ! Les agrumes regroupent plusieurs variétés : les oranges, les mandarines, les clémentines, les pamplemousses, les cédrats, etc.

     

     

    LES ACTEURS DE LA FILIÈRE

    Les fruits sont transformés au sein des filières de transformation des agrumes : glaciers, restaurateurs, producteurs de jus de fruits. Mais il faut savoir que dans une production de jus d’orange par exemple, 50 % de la masse de fruits part au rebut.

    Par rapport à la production française, cela fait pas moins de 21 500 tonnes de déchets. Et à l’échelle européenne, plus de 4,5 millions de tonnes.

    Si nous avons sélectionné cette matière première en premier lieu, c’est parce qu’il y a des quantités astronomiques qui peuvent être réutilisées, mais également parce que c’est un sous-produit mal aimé des composts.

     

    LE COMPOSTAGE DES AGRUMES

    La peau des agrumes, de par leur ph élevé, ne favorise pas un bon compost. Comme tous les fruits, la peau des oranges par exemple, peut évidemment se dégrader, mais en prenant en compte qu’elles peuvent dénaturer un compost domestique avec un bon équilibre humide. De plus, la vitesse de dégradation est beaucoup plus lente, à cause de la pectine et des flavonoïdes contenus dans les peaux, qui favorisent leur conservation.

    De plus, ce co-produit n’est pas non plus conseillé pour les animaux car mauvais pour leur système digestif !

    Cela en fait un parfait candidat pour notre nouvelle matière première Repulp !

     

     

    Ceci fermera dans 8 secondes